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EMI DE LIZ

J’ai rencontré Liz en février 2020. Il y a dix-neuf ans, elle a vécu une Expérience de Mort Imminente (EMI) à la suite de graves problèmes de santé. Elle a accepté avec une grande gentillesse et bienveillance de me partager son témoignage et de le publier sur mon site. 

A la suite de son expérience, Liz a développé de nombreuses capacités extra-sensorielles, comme la clairaudience et la clairvoyance ; sa relation avec les animaux s’est amplifiée (elle m’a envoyé cette vidéo dans laquelle on voit un oiseau qui ne veut pas quitter sa main, comme s’il se sentait particulièrement bien avec elle ou qu’il voulait lui dire quelque chose).

Aujourd’hui coach de vie, elle s’emploie désormais à partager le message qu’elle a reçu pendant son expérience : la mission de chaque être humain est l’amour et l’acceptation de soi et des autres.

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C’était un jour de printemps doux et lumineux, il y a dix-huit ans. L’expérience dont je vous parle était magnifique, mais en même temps si douloureuse. Douloureuse parce qu’elle m’a ouvert une porte qui s’est refermée, en attendant.

Mes deux fils et ma petite fille de 6 mois étaient si jeunes. Affairée à la maison, à m’occuper des enfants et à leur préparer le repas, j’ai subi un décollement au niveau de l’utérus. La douleur était vive et j’ai perdu connaissance. Mes souvenirs deviennent à nouveau précis quand, après l’intervention chirurgicale, je me suis retrouvée en salle de réveil. D’importantes hémorragies m’ont conduite deux fois en salle d’opération et les médecins ont opéré encore et encore, ont tout mis en Å“uvre pour ma réanimation et ont procédé à la transfusion complète de sang. Pendant quarante-huit heures j’étais sans conscience. Un peu sur terre, mais plus vraiment. 

Je suis montée vers le haut dans une sorte de spirale. Lentement. Il y avait tant de lumière, les fréquences, les vibrations et toutes sortes de formes géométriques, ressemblant à des flocons de neige. Tout était infiniment pétillant et joyeux. Je montais lentement et jamais, jamais je n’avais connu une telle légèreté.

Dans cette ascendance vers les astres, j’ai fait plusieurs rencontres avec moi-même ; j’étais spectatrice de ma vie. Tantôt je me trouvais dans un bûcher en feu et je me suis dit « mon dieu, ils sont en train de brûler cette femme Â». Et puis je me suis reconnue en elle. Tantôt je me voyais dans un manoir, mains et pieds attachés. Et encore je pleurais le sort de cette femme avant de me reconnaître en elle. Il y a eu six rencontres de la sorte. Je me suis vue en tout six fois dans différentes situations, oppressantes les unes, calmes les autres. Et chacune de ces rencontres se faisait à une époque différente, mais c’était toujours mon visage, c’était toujours mon essence. 

Cette lente spirale et ces rencontres furtives ont laissé place à ce que j’appelle aujourd’hui le « monde parallèle Â». A ce moment-là, j’étais transparente mais je ressentais en même temps mon visage, mon corps physique. J’ai vu mes parents et puis cet être ailé. Je n’ai pas vu ses bras, ni ses jambes, mais j’ai aperçu ses ailes. Ses ailes qui me tenaient tel un bébé. Il m’a regardée et m’a souri. Alors oui, j’ai cette certitude qui peut sembler étrange d’avoir rencontré un archange. Nous avons communiqué par la pensée. Sans mots. Dans un silence absolu. Il m’a dit : « chère enfant de lumière, ce n’est pas ton moment. Tu as le choix. Tu peux reprendre ta mission, car tu l’as choisie. Tu as choisi ta famille, ton mandat de vie, [si je peux mettre des mots humains], mais tu as le choix Â». 

J’ai un souvenir si précis de ce moment. C’est tellement présent. J’ai commencé à songer et dans le lointain j’ai aperçu la planète bleue. Je n’avais pas envie d’y retourner. « Chez l’humain, ça fait trop mal. Et je souffre beaucoup. Ici je me sens bien. ».  L’ange m’a souri et répondu : « Ce n’est pas ton moment, il faut que tu le saches. Mais la décision t’appartient. Â».

Nous sommes restés un moment dans cette douceur, dans cet amour infini. Cet amour qui est incomparable à ce que nous connaissons. Il n’y a pas de mots pour le décrire. 

Et là, avec la pensée, j’ai dit : « Bon. J’ai le choix. Ce n’est pas mon moment. J’ai une mission. Â» Je me sentais bien, légère. Ça vibrait en moi. Il m’a répondu : « Oui. Comme chaque être humain a une mission, tu as la tienne, et elle reste à être accomplie. Â» Mais il me restait cette hantise : je ne voulais plus jamais me sentir seule. L’ange m’a rassurée : « mon chère enfant de lumière, tu n’as qu’à respirer profondément, et je serai avec toi à la vitesse de la lumière dans ton cÅ“ur et dans ton âme. En toi et autour de toi. Â».

C’est alors que j’ai pu trouver la paix pour choisir et que j’ai senti le courage de reprendre ma vie humaine.

C’est ainsi que je suis revenue à la vie. Je suis de nouveau parmi les humains. J’ai été sauvée par un miracle. Le médecin a dit que j’étais déjà froide et qu’il ne restait plus beaucoup de sang pour faire battre le cœur.

Mais il n’y avait rien d’oppressant, rien de terrifiant dans le fait de quitter cette vie. Tout était magique, magnifique. Quand je suis revenue à la vie, j’ai pris conscience que j’avais une petite fille de six mois qui m’attendait à la maison avec ses frères. Et à partir de ce moment-là, je me suis vraiment accrochée à la vie, même si c’était difficile. Mon corps était éprouvé, mes organes étaient très endommagés. J’avais été coupée en deux.  

La récupération a été lourde et douloureuse, mais j’entendais toujours cette voix qui me consolait, qui me disait qu’elle était là pour moi, que je n’étais pas seule. 

Avec le temps, j’ai guéri. J’ai réussi à me lever et à croire en cette mission, en ce dialogue que je devais découvrir et surtout à la connaissance de moi-même et du pourquoi des choses. 

Un jour, le médecin à qui je parlais des choses que je voyais et que j’entendais, m’a dit que j’étais certainement un peu touchée par ce coma et que, peut-être, il serait mieux de m’interner. J’ai alors très vite compris qu’il fallait me taire, qu’il ne fallait pas parler de cette expérience, ni de ma communication avec l’au-delà ou des esprits que je voyais. Cela m’a été difficile de ne pas en parler. D’origine mexicaine, je viens d’une famille chamanique, et j’ai été éduquée dans l’esprit des accords toltèques. Ma grand-maman, en posant ses mains, faisait bouger la petite table en bois. A l’âge de deux ou trois ans, je voyais déjà passer les esprits à la maison ; pour nous c’était normal. Alors, je ne comprenais pas pourquoi ici je passais pour une folle. Me taire pendant plusieurs années a été une épreuve. Si seul existait ce que nous comprenons, le monde serait bien vide.

Aujourd’hui, je travaille comme coach de vie et avec plusieurs médecins ; un dermatologue, un généraliste et un ostéopathe. Souvent, la médecine traditionnelle est complémentaire à la science. J’ai fait une licence en psychologie et une formation de coach de vie. Mais à vrai dire, ma source est l’ange qui m’accompagne. Il m’envoie les personnes qui doivent passer dans mon cabinet. Grâce à cela, aujourd’hui, on a des miracles merveilleux ; je fais de la reprogrammation cellulaire, j’arrive à dialoguer avec l’âme de la personne. Je la guide pour qu’elle trouve la force d’accomplir sa mission et je lui donne les outils pour qu’elle puisse aller dans sa propre lumière. Et toujours, dans l’acceptation de la vie avec amour, harmonie et pardon.  

Témoignage de Liz: Introduction
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